Spinoza explique que l’espoir est suspendu à la crainte ; L’espoir est, selon lui avec mes mots, une joie liée à la crainte de perdre ce qu’on n’a pas, ce qu’on espère.

En lui-même, l’espoir est donc indissociable de la crainte de perdre une joie qui n’existe pas encore.

Cependant, l’espoir porte en lui un futur plus heureux que le présent.

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Comment réagir face à une personne en état de tristesse : vous pouvez y inclure un large spectre de dénominations dont les dénominateurs communs sont le pessimisme, une faible estime de soi, des convictions absolutistes en version tout blanc / tout noir (de préférence tout noir d’ailleurs), une confusion mentale souvent ancrée dans une pseudo rationalité : les faits disent que tout va mal, donc ça va mal. On y trouve toutes les formes de dépression, colère, malaise, burn-out, maladies à répétition, système immunitaire déficitaire, rationalité excessive, absence d’exercice, absence de spiritualité…

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Susciter l’espoir est une étape essentielle. Il ne vient jamais de l’extérieur. De l’extérieur ne viennent que les « passions » de Spinoza, c’est-à-dire les solutions illusoires qui ne correspondent jamais longtemps à un épanouissement.

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APPORT EXTÉRIEUR PASSIF OU MOUVEMENT ACTIF INTERNE

Mais l’espoir n’est qu’une étape, et il ne doit jamais s’appuyer sur des options passives : tout ce qui vient de l’extérieur est passif ; La sortie de tout état de tristesse, inclus les états dits déprimés au sens d’un déséquilibre interne dénommé la dé-pression, ne peut être qu’interne, et en conséquence actif.

La perte d’harmonie, d’alignement, de joie, d’une personne n’est jamais externe : on ne peut pas perdre une joie externe, le bonheur est forcément intérieur.

Voilà pourquoi les solutions ne peuvent pas être externes ! Voilà l’origine de grandes erreurs en thérapies ! A tel point que je ne veux surtout pas être « traité » de thérapeute, tant ce mot est devenu synonyme d’intervention externe, que ce soit par la médication, par des méthodes ou même par des conseils. Et les livres et internent foisonnent de ce qui ne sont que des sparadraps.

Par conséquent, passer à l’action est la condition essentielle d’une remise en route chez une personne en état de tristesse.

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Voilà où entrent en scène les techniques de TUINA de la Médecine Traditionnelle Chinoise, ou encore la promenade, ou encore des activités de PNL qui sont tous des acteurs de mouvement : remettre du mouvement, dégager les stagnations, libérer le chemin, ces termes donnent l’espoir et cependant se réalisent concrètement dans la mise en œuvre.

Toutes techniques que je propose dans le cadre du Coaching d’Accompagnement.

 

 

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