Imaginez que votre cerveau soit une machine capable de se réinventer à chaque nouvelle expérience. Cette capacité s’appelle la neuroplasticité, elle signifie que notre cerveau peut évoluer, changer ! Et la science a formellement établi la neuroplasticité.

 

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Pour commencer, citons Donald Hebb, un pionnier qui a prouvé que chaque nouvelle chose que vous apprenez, chaque nouvelle habitude que vous adoptez, renforce littéralement les connexions dans votre cerveau. En d’autres termes, plus vous pratiquez, plus vous devenez fort ! Ça date de 1949 et aujourd’hui encore, ce principe est encore largement méconnu.

Autre référence, Michael Merzenich, un chercheur de génie qui nous rappelle que peu importe notre âge, notre cerveau est capable de changer. Oui, même à 30, 50 ou 80 ans, vous pouvez encore apprendre de nouvelles compétences, vous réinventer, et construire des habitudes plus saines. Rien n’est donc figé, les croyances anciennes qui voudraient figer notre cerveau à nos connaissances sont juste fausses.

L’auteur Norman Doidge nous inspire avec des histoires de personnes qui ont surmonté des obstacles incroyables grâce à la puissance de leur cerveau. Vous pouvez remodeler vos pensées, vaincre les croyances limitantes et guérir des blessures profondes. Cela commence avec une simple croyance : vous êtes capable de changer !

Vous avez peut-être entendu parler de Eric Kandel, ce scientifique qui a prouvé que chaque souvenir, chaque nouvelle expérience positive que vous vivez, renforce les connexions dans votre cerveau. Vous n’êtes pas défini par votre passé ! À chaque instant, vous créez de nouvelles opportunités pour apprendre, grandir, et devenir la meilleure version de vous-même.

Le message est simple : nous avons un cerveau flexible, capable de transformation. Chaque nouvelle action positive compte, chaque petite victoire renforce notre cerveau.

La science prouve tous les jours que nous sommes tous capables de changer. Chacun a le droit de ne pas suivre cette idée, mais ce n’est définitivement plus une question de « réalisme ». L’obstacle le plus fort au changement, c’est peut-être justement laisser entrer l’idée que le cerveau peut continuer d’apprendre, d’évoluer, et notre vie par là-même également. Laisser entrer une autre idée, c’est déjà de la neuroplasticité. C’est le premier pas vers un autre soi !

Références :

  1. Donald Hebb : “The Organization of Behavior: A Neuropsychological Theory”. New York, Wiley, 1949. Ce texte fondamental posait les bases de la théorie de l’apprentissage associatif et du développement des connexions neuronales par l’expérience.
  2. Michael Merzenich : “Soft-Wired: How the New Science of Brain Plasticity Can Change Your Life”. San Francisco, Parnassus Publishing, 2013. Ce livre explore les découvertes récentes sur la plasticité cérébrale et explique comment elles peuvent être appliquées pour améliorer la qualité de vie.
  3. Norman Doidge : ”The Brain That Changes Itself: Stories of Personal Triumph from the Frontiers of Brain Science;” New York: Penguin Books, 2007. Ce livre est une excellente introduction pour le grand public sur la neuroplasticité, avec des récits inspirants de personnes qui ont changé leur cerveau grâce à la science.
  4. Eric Kandel : ”In Search of Memory: The Emergence of a New Science of Mind”. New York, W. W. Norton & Company, 2006. Prix Nobel, Kandel raconte son parcours scientifique et les recherches qui ont révolutionné notre compréhension de la mémoire et de la plasticité cérébrale.

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