Out of the box quand on se sent en mal d’amour, ou commencer par passer d’une solitude douloureuse à une connexion de l’amour-en-soi.

 

Cette semaine, j’ai voulu m’adresser aux personnes qui ne se sentent pas aimées, un sentiment douloureux qui peut cependant être allégé : Une dépendance d’amour extérieur pour trouver la paix intérieure. Elle peut d’ailleurs prendre différentes formes, allant d’une tristesse mélancolique à une colère latente faite d’interprétations négatives des paroles de leur entourage, dégradant alors le climat relationnel ce qui va aggraver le sentiment d’isolement.

Le rationnel ne peut qu’aggraver
Quand on est submergé par l’émotion, quand la tristesse devient un refuge pour la personne qui se sent isolée et mal-aimée, utiliser des arguments rationnels est à éviter. Tout juste peut-on rappeler quelques principes, mais en aucun cas on ne cherchera à « soigner » par la raison. Au contraire, cela peut juste aggraver le sentiment d’être incompris, et le rejet. L’émotion ne se trouve pas au niveau de la rationalité, elle se trouve inscrite plus profondément.

Eviter d’aggraver
Il est facile de se laisser entrainer dans l’interprétation, ou même dans la pitié, éviter également. Il n’est pas question d’alimenter le sentiment de solitude douloureuse, seulement d’écouter et d’être présent. En effet, quand on est seul et que c’est solitude est douloureuse, on voudrait être entouré d’un amour qu’on n’aura jamais, celui exactement qu’on imagine, et ça n’existe pas. A l’inverse, quand on est bien en soi, en connexon avec l’amour en soi, alors la présence des autres n’est pas un besoin, et elle devient une joyeuse option qui colore le quotidien.

Les moyens sont divers, et toujours doux
On peut cependant utiliser diverses approches pour apaiser la douleur de la solitude affective. L’important est de rester, toujours, dans la compassion, de ne rien imposer, de proposer et de le faire en douceur. Les questions socratiques peuvent aider dans l’échange, tout en laissant beaucoup d’espace à la personne. Les méthodes bienveillantes qui sont aussi des méthodes qui permettent de progressivement lâcher-prise ont ma préférence.

Ne pas ressasser
Cependant, attention à ne pas répéter les séances sans progresser de l’ombre à la lumière ! Car à force de raconter encore et encore son mal-être, la personne va y rester ! Nous ne sommes pas dans un parcours de psychothérapie, nous voulons avancer de dégager l’espace, ancrer dans le positif, rester dans une approche de personne à personne, dans une approche rogérienne.

J’ai imaginé ici une simple bande son dans laquelle je propose une des nombreuses options que vous pouvez proposer à vos amis pour leur venir en aide. Il s’agit de cultiver la sensation d’amour au travers d’une focalisation de l’attention.

Bonne écoute !

 

 

 

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