Dans ce billet, je liste quelques signes d’une mauvaise estime de soi, et des pistes originales sous forme d’ateliers qui nourrissent l’estime de soi. La particularité de ma pratique est que je m’éloigne des théories et modèles dans lesquelles doivent « entrer » les clients. Je m’adresse plutôt et directement à la singularité de chaque personne, je propose des ateliers dans une ambiance dénuée de diagnostic et d’évaluation, et de conclure par des verbes d’action.

 

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Les signes d’une faible estime de soi
Une mauvaise estime de soi est parfois accompagnée d’une faible confiance en soi. Un des indices d’une mauvaise estime de soi est l’insuffisance d’initiative. Les personnes qui ont une mauvaise opinion d’elles-mêmes tentent peu de choses, et si elle tentent peu, elles accomplissent peu. Donc, la confiance en soi en pâtit également. Ces personnes se comparent volontiers aux autres (pour renforcer leur mauvaise opinion d’elles-mêmes). Un autre signe de faible estime est l’addiction de telle façon à se distraire l’esprit. Ces escapades en dehors du réel ne durent jamais longtemps. Peuvent alors survenir des difficultés financières, relationnelles, cognitives, etc…

L’estime des autres n’est pas l’estime de soi
Certains parents espèrent monter l’estime de soi de leur enfant en lui disant « Oh tu es douée » « tu es une belle personne » etc … ceci fournit une « estime des autres » et non pas une estime de soi. Si la personne n’apprend pas à s’estimer elle-m’aime, à aimer ce qu’elle est, alors son estime restera dépendante de la validation des autres. Et elle ira de personne en personne pour rechercher la validation de sa valeur. Les schémas de dépendances affectives se retrouvent notamment dans ces manques d’estimes de soi.

Offrir la source de l’estime
Ainsi, dans toute relation, et particulièrement avec les enfants, nous pouvons offrir à la personne le lien de cause à effet de l’estime de soi : « hier quand ton frère est tombé à vélo, tu l’as aidé immédiatement, tu peux être fier de toi ». D’une part, la fierté n’est celle du parent, mais on encourage l’enfant à développer la reconnaissance de sa propre valeur ; Par ailleurs, l’enfant dispose d’une donnée, l’acte d’avoir aidé son frère, qui soutient son estime de soi, ce qui ancre son estime dans les actes concrets.

Quelques pistes pour améliorer l’estime de soi

L’estime de soi se rapportant à l’être, cela veut dire qu’il est utile de se connaitre et se reconnaitre dans ce qu’on EST. Comme cité en préambule, je n’utilise pas les méthodes et modèles habituels de la connaissance de soi, qui font des bilans et évaluations. Je veux intentionnellement ne pas défocaliser de la singularité de la personne qui vient me voir, et pouvoir conclure un atelier par des verbes d’action, dans une ambiance bienveillante d’un rapport humain.

Voici quelques-uns des thèmes que je propose de travailler avec les personnes qui viennent vers moi, la plupart du temps sous forme d’ateliers.

Les besoins fondamentaux.
Passer au travers des « besoins fondamentaux de l’être » permet de très vite s’orienter sans perte de temps vers les besoins qui méritent d’être améliorés. Ce qui nous permet aussi de fixer nos limites, et de reconnaitre nos vulnérabilités. L’éclairage à lui seul calme et explique, puis les décisions et la mise en route immédiatement par l’action projettent dans « nouveau soi » plus confiant.

La connaissance de ses qualités propres.
Les autres nous connaissent au travers de ce que nous leur montrons, et au travers de leurs perceptions. Cependant, nous sommes beaucoup plus que cela. Je veux pointer ici les qualités propres de la personne. Il s’agit de ce que nous faisons avec facilité, qui nous apporte de la joie profonde, et qui reste toujours frais. L’atelier « talent » que je propose peut justement de pointer les qualités propres. Très souvent, les (bonnes) surprises sont au rendez-vous.

La connaissance de ses valeurs propres.
Nos propres valeurs ne sont pas forcément (pas souvent, même) celles qu’il fallait avoir quand nous étions enfants ou adolescents. Ou alors pas dans l’ordre prescrit par nos parents. Mais bien plus que cela, prendre conscience de ce que nos valeurs représentent vraiment pour soi va modifier profondément la manière dont nous les vivons, et dont nous les mettons en application. Pour trouver une cohérence entre nos valeurs et nos actes. Je propose également un atelier à ce sujet.

La reconnaissance de ses comportements
Se connaitre mieux dans ses comportements requiert d’abord une mise à l’écart de toute forme de jugement. Le fait de se connaitre et reconnaitre ses comportements, d’accepter ses limites, et d’affirmer ses choix sont des éléments qui vont nous permettre d’adopter des comportements sains et clairs, des comportements qui soient réellement propres à la personne. Il en découle là aussi une estime et ensuite une confiance améliorée. L’atelier consacré aux comportements est particulièrement actif et ludique.

 

Des outils adéquats
L’estime se rapportant à l’être, on ne la pèsera pas selon des critères rationnels. Pour la même raison, les critères de psychologie clinique sont inutiles. Nous sommes ici dans un autre registre, à savoir celui de la personne dans sa plus profonde humanité, et nous ne voulons pas ressasser les problèmes, mais les résoudre dans le respect de l’humanité de chaque personne, son rythme et ses limites et besoins. Voilà pourquoi je pense que la connaissance de soi doit bénéficier d’approche bienveillante où les différentes formes de jugement doivent être particulièrement évitées. Avec, en support, des outils de PNL pour avancer sur le « chemin vers soi », dans un cadre humain, apaisé et rassurant.

 

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