La peur, la colère, le chagrin, le manque, l’angoisse, les tourments de l’âme qui réveillent la nuit… quand ces émotions se manifestent, vous souffrez, donc vous faites tout pour que la souffrance ne remonte pas à la surface. Alors, on occupe l’espace par des distractions, on scrolle sur les réseaux, on allume la télévision, par peur que ces monstres nous prennent et nous emportent dans les bas-fonds. Notre société nous propose un tas de distractions. C’est une politique de répression.

Nous ne sommes pas nos émotions, elles devraient pouvoir nous quitter. Mais pour y remédier il faut y entrer, les accueillir, puisque c’est dans la profondeur que ça se passe. Mais si on a peur, il faut de l’aide.

Une aide oui, mais une aide active. Est-ce de l’aide, celle qui valide l’identification aux émotions et les comportements erratiques en réponse ? est-ce de l’aide, celle qui nous prescrit des cachets, en recouvrant nos peurs et nos angoisses comme des sparadraps ? est-ce de l’aide, celle qui donne des conseils ? est-ce de l’aide, celle qui dit que « c’est bien, c’est mal » ?  … Je pense définitivement que non !

A la plus, je propose de faire circuler : tout comme le gynko aide à faire circuler le sang et aide le corps à éliminer les cellules cancéreuses, il faut faire circuler les émotions. Apprendre à respirer, bouger doucement le corps, ressentir ses émotions. Et se prémunir des toxines : les fréquentations négatives, les news, les jugements et les personnes qui jugent, la nourriture toxique.

Clarifier l’esprit, clarifier le cœur, clarifier pour avancer, arrêter de stagner dans des schémas qui nous enferment.

Vous êtes bien plus capables que vous le pensez ! Nous avons tous beaucoup plus de ressources que nous le pensons !

Mais tant que votre entourage vous maintient dans la nasse, tant que vous êtes soutenus par ceux qui prétendent vous aider en validant votre état, qu’ils soient rémunérés ou non, vous n’avez que peu de chance de vous en sortir par le haut !

Au contraire, laissez-vous accompagner vers une version joyeuse de vous m’aime, doucement, à votre rythme oui, mais justement à un rythme, dans l’action fut-elle la plus discrète, la plus ténue au départ. Des petits pas vers l’avant, à la place d’un divan et du sur-place en ressassant les soucis.

 

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